Jour J+15
Mardi 13 mars 2006 Jour J+15 你好,Ni Hao, Bonjour!
Je commencerai par quatre petites nouvelles,
- Premièrement, je viens de recevoir mon passeport avec mon visa de travail ! Bon, il doit être renouvelé par la compagnie tous les ans. Mais l’important c’est d’être en règle avec les autorités locales.
- Deuxièmement, j’ai mon billet d’avion pour Weinan. Je pars vendredi 17 mars 2006 par l’avion de 12h10. C’est à partir de là que les choses sérieuses vont commencer.
- Troisièmement, mes bagages sont arrivés sur place. Tout au moins trois valises, il ne m’en reste plus que deux autres à embarquer vendredi. Pas de commentaire ! Je vous rappelle que je reste 10 mois là bas, que je ne rentrerai pas en France d’ici la fin de l’année. En plus à l’intérieur des terres les hivers sont froids et les étés très chauds.Je suis certain que dans de telles conditions vous seriez aussi en excédent de bagages.
- Quatrièmement, j’ai investi dans un petit appareil photo numérique, ce qui va désormais me permettre de vous inonder de photos. Je vous vois venir, mais comment faisait-il avant? C'est tout simple, j'utilisais l'appareil photo d'un collègue. Mais partant dans trois jours, il fallait que je puisse voler de mes propres ailes.
Sur la photo ci-dessus, on peut appercevoir le 3eme périphérique, à droite mon hôtel, à gauche l'immeuble où je travaille.
Donc qui dit hôtel dit pas de ménage, pas de cuisine, pas de courses, pas de lessive, petit déjeuner à l’européenne avec lait (une tasse, il ne faut pas être trop gourmand, je ne sais pas ce que je trouverai à Weinan. j'ai donc commencé un sevrage, de 1l je suis passé à à peine 30 cl, je ne m'en croyais pas capable) chocolat, croissants et autres viennoiseries. En fait j'avais deux possibilités pour le petit déjeuner soit à l'européenne, soit à la chinoise. Il ne faut pas m'en demander trop. J'ai déjà fait une croix sur le fromage et les desserts, je pouvais quand même garder le petit déjeuner français pendant mon séjour à Beijing. A Weinan mon acclimatation va se faire en deux temps. D'abord quelques jours à l'hôtel, puis on me lâche dans le grand bain sans bouée. La raison est toute simple, il semblerait qu'il n'y ait pas d'eau chaude dans les appartements. Alors en échange d'une petite augmentation de loyer, le propriétaire consent de faire installer à ses frais une chaudière et une douche. Donc pour résumer, entre le petit déjeuner à l'hôtel, les restaurants midi et soir, je n'ai aucune raison objective de me plaindre.Ca pourrait être pire... à Weinan certainement.
L’hôtel où je réside se situant à quelques pas du bureau, j'ai rapidement acquis quelques petites habitudes. Je me lève tous les matins à 7h30, y compris le week-end. Je démarre par une bonne douche (je reste au téléphone avec la famille une partie de la nuit, décalage horaire oblige, les nuits sont courtes alors si je veux me réveiller il faut que je commence par là.), toilette, rasage (tous les jours! Quand on représente la France, pas de concession!) habillage (pour les mêmes raisons, costume et cravate), tout ça sans se presser c'est quand même pas l'armée ici. L’avantage d’être à 2 minutes du bureau c’est qu’on a aucune raison de s’énerver ou de stresser. Pour être en retard dans ces conditions il faudrait vraiment le faire exprès. A 8h20 je sors prendre le petit déjeuner.( vous voyez, 50 minutes pour tout ça, c'est pas la mer à boire.) Je n’ai plus rien à demander, la serveuse connaît par cœur mes habitudes, lorsque j’arrive tout est prêt. Royal. (Je ne vais quand même pas vous redire ce que je prends, c’est écrit plus haut.) Je retourne dans ma chambre laver mes petites quenottes, enfiler une veste et un manteau, 8h50 en route pour le bureau. Un claquement de doigts plus tard, 8h52, je suis devant l’ascenseur du Hyundai Motor Building. L’affaire est bouclée. Direction 22eme étage, j’occupe le bureau du personnel en transit. Je retrouve alors quelques collègues français très sympathiques, mon ordinateur portable, mes dossiers, ma connexion Internet, ma ligne de téléphone fixe et mobile. La journée démarre bien.
Je travaille 5 jours par semaine avec les horaires de bureau standards pour la Chine : 9h00 – 18h00 avec une heure de pause entre 12h00 et 13h00 ou 13h00 14h00. Les Chinois sont plutôt ponctuels, surtout en ce qui concerne l’heure du départ. Il est rare de voir quelqu’un dans son bureau après 18h10 ce qui pourrait être interprété comme une preuve d’inefficacité. Leur argument tient la route, si l’on reste tard le soir, d’une part les heures supplémentaires ne sont pas payées, mais on risque d’autre part de commencer le travail du lendemain et donc de s’ennuyer. Dans une économie communiste, si on ne respecte pas le plan, tout fout le camp ! Les choses ont pourtant bien évolué, car il y a quelques années, le bureau central imposait aussi aux restaurants de fermer à 18h00 ! Je me demande à quelle heure ils quittaient alors le bureau ou l’usine ? Personnellement, l’hôtel n’étant pas équipé d’Internet dans les chambres je reste au bureau jusque 19h30 afin de pouvoir actualiser mon blog et garder le contact avec le reste du monde.
Le mardi j’ai en plus droit à deux heures de cours de chinois. Pour le moment j'en ai eu deux. Le prochain sera à Weinan, je risque d'apprendre le chinois avec un accent de la campagne, ça doit être quelque chose!
Je vais généralement déjeuner avec quelques français dans des restaurants à clientèle essentiellement européenne. Les fauteuils sont confortables, les boissons sont fraîches. Les cartes disponibles en anglais. On prend alors quatre ou cinq plats : bœuf sauté, porc au caramel et cacahuètes, crevettes grillées, raviolis bouillis, porc en beignets (ce sont des classiques). Tout cela accompagné de riz blanc, de riz sauté avec de l’œuf, de haricots verts grillés, de piments rouges et verts. Un peu de salade, du chou blanc ou rouge, on est certain de contenter tout le monde et de bien manger. C’est équilibré, varié, mais il n’y a ni pain, ni fromage, ni dessert !
Comme je vous le disais plus haut vivant à l’hôtel je me pose deux questions existentielles.
- Qu'est-ce que je vais manger au dîner? Plus exactement où vais-je manger ? Je devrais dire pour être encore plus précis : dans quel restaurant vais-je pouvoir choisir ce que je vais manger?
- Ma seconde préoccupation est de savoir comment je vais occuper mon week-end loin de la famille, il faut bien se changer un peu les idées, et ce n'est pas le temps qui me manque.
La nourriture, pour qui souhaite s’intégrer est très variée et je ne compte pas mettre les pieds dans un des nombreux KFC ou Mac Do, qui foisonnent un peu partout.
Là je vais rassurer ceux qui s’inquiètent pour ma petite santé, je suis en pleine forme, pas de turista, pas l’ombre d’une indigestion... De toute façon à part deux repas japonais où certains poissons étaient crus, tous les restaurants qui ont eu le privilège de m’accueillir servaient des plats cuits, bouillis, marinés. La grippe aviaire ne passera pas par moi. Ne vous inquiétez pas ! C'est vrai que je ne sais pas forcement ce qu'il y a dans mon assiette, mais à part une sorte de porridge (ci-contre), des raviolis pékinois (il sont cuits au bouillon et non à la vapeur) et quelques plats coréens a base de piments, j'ai toujours fini avec plaisir mon bol ou mon écuelle. Le souper est généralement plus varié et exotique que le déjeuner. Disposant de plus de temps pour me sustenter, je peux me rendre dans des bouibouis plus typiques loin des sentiers battus du quartier des affaires. D'une part le cadre est plus authentique, voire rustique. La nourriture y reflète plus les habitudes culinaires locales. Prendre une soupe dans les hutongs n’a rien à voir ! Il en va de même pour le riz, qui y perd un peu sa couleur immaculée, mais y gagne en saveur. A part cela, il y a aussi les fameuses pâtes chinoises. Je les mets un peu de coté pour le moment, leur préférant les légumes, les plats sont déjà assez copieux sans avoir à en rajouter. Tout cela ne serait rien sans les fruits de mer et autres poissons d’eau douce conservés dans des aquariums au milieu du restaurant attendant entassés comme des sardines leur fin prochaine. (J’ai pu remarquer des concombres de mer, des araignées, d’innombrables variétés de poissons dont je n’ai aucune idée du nom faute d’avoir été présenté en bonne et due forme.) Pour les plus courageux d’autres récipients nous invitent à des dégustations plus « originales »...
Je vais arrêter là la description de mes repas, le plus simple c’est que vous veniez me rendre visite. J’ai déjà repéré quelques bonnes adresses…
A gauche repas dans une restaurant japonais. Il faut y tester les brochettes (au milieu), il y en a notamment une à base de cartilage (deuxième en partant de la gauche, cachée), je n'ai rien trouvé à manger dessus, soit parce que je suis un touriste et que je n'y connais rien, soit parce que je suis un touriste tout simplement! A droite petit "restaurant" dans un des quelques quartiers hutongs encore épargnés.
Comme je viens de l’évoquer plus haut, ma seconde préoccupation, est de trouver comment s'occuper pendant le week-end. Etant donné le nombre de monuments dans la ville, il y a de quoi faire. Ce n'est pourtant pas si facile que cela.
Une constatation s’impose : La météo locale ne vaut pas mieux que la nôtre ! En prévision d’un week-end ensoleillé et une température clémente pour la saison, 14 ºC, nous avions planifié pour Samedi dernier une randonnée sur la Grande Muraille à 72 km au Nord Est de Beijing. Au programme, lever à 7h00, départ en bus de la gare routière de l’Est à 8h00 direction Mutianyu. Ce n’est pas le site le plus connu, ni le plus proche de Beijing, mais attirant moins de touristes et situé dans les montagnes il présentait à nos yeux de multiples avantages. (Pour info, le quartier où nous résidons est aussi dans la partie Est de Beijing, non loin de la gare de bus) Manque de chance, la veille la météo annonce une tempête de sable qui nous contraint à annuler au dernier moment. Bien
évidemment nous n’avons pas eu la tempête de sable, mais sur les coups de 11h00 la température a brutalement chuté à -3ºC et nous avons eu de la neige ! Bravo Météo China ! Me gâcher mon dernier week-end à Beijing avant de longs mois. Une sortie si bien préparée
Alors, au pied levé, direction le marchand d’appareils photos (cette annulation m’a au moins permis d’avoir un peu de temps pour m’occuper de ça) puis le métro, pour aller visiter le temple des lamas. Situe au nord de la cité interdite, non loin du Worker Stadium. Je vous montre juste deux photos une prise de l'extérieur, une de l'intérieur, sinon, ça risque de vous ennuyer un peu! J’en ai d’autres, mais si je vous inonde vous n’aurez plus besoin de venir.
Après cette visite fort enrichissante, je suis allé me promener autour des lacs Hohai « Rorail » du coté des monuments de la Cloche et du Tambour. J'ai fini cette petite balade en échouant dans un bar du quartier des hutongs voisins. La fatigue commencant à se faire sentir je suis retourné nonchalamment à pied à l’hôtel. Pour me divertir et faire par la même occasion un peu de repérage, j'ai commencé à arpenter les rues du quartier des ambassades. Profitant de mon nouvel appareil photo, j’ai immortalisé quelques petites scènes assez représentatives de la vie pékinoise. Je vais inaugurer ce soir (pour vous je ne sais pas, mais pour moi c’est le soir) un nouveau rendez-vous intitulé : "Les Chinois..."
J’attends vos commentaires pour savoir si je dois continuer par la suite! Vous pouvez voter.
Je vous présente d'abord le cadre, pour mieux comprendre le sujet. Je lisais dernièrement un article daté du 3 janvier 2006, issu de la presse gouvernementale locale louant la politique pour l’emploi de Beijing. Il en ressortait qu’en 2006, le taux de chômage local ne dépasserait pas les 2,5% et cela malgré les 295000 nouveaux diplômés.
La municipalité ayant créé 139000 nouvelles opportunités de carrière, ce sont près de 177000 chômeurs qui ont retrouvé du travail. Le rédacteur a trouvé intéressant d’ajouter qu’en fait 110000 d'entre eux ont été reclassés par ce biais et qu’environ 55000 ont été sortis du calcul pour cause de préretraite à 50 ans et même 40 ans ! Ne perdant pas une occasion et profitant de mes week-ends pour marcher dans la ville, j’ai pris au hasard de mes déambulations des photos qui vous permettront à n’en point douter de découvrir ces métiers souvent perdus, oubliés, voire ignorés en France et qui permettraient, s’ils étaient présentés sous un meilleur jour, d’assurer le plein emploi dans notre beau pays en tout cas atteindre les 2,5% de chômage. Je ne pense pas forcement aux métiers de bougnat, de maréchal ferrant ou encore de bourreau.
Les idées ne manquent pas. Il faut peut-être les adapter!
Pour ce premier rendez-vous le grand nettoyage de printemps. Aujourd’hui un métier qui "court les rues" en Chine « Nettoyeurs de rue » au sens large.
Il faut remarquer que par « Nettoyeur de rue » je regroupe aussi bien les cantonniers qui se déplacent en escouade, que les laveurs de mur, les laveurs de barreaux ou encore les balayeurs de neige. Ceci a le mérite de créer beaucoup d’emplois plus ou moins saisonniers dans certains cas, mais quoi qu’il en soit en grande quantité.
Pour nettoyer un morceau de trottoir de 20 mètres de long j’ai dénombré pas moins de 19 personnes. N’ayant malgré mon grand angle pas assez de recul je n’ai pas pu faire rentrer tout ce joli petit monde dans le champ de mon appareil. Je vous rassure, tout le monde ne balaye pas en même temps. La poussière déplacée rendrait l'atmosphère irrespirable. Certains attendent donc sagement leur tour. Tout est très bien étudié!
Je dois avouer, à la décharge de la municipalité et au risque de me répéter, souligner le fait que la météo nous ayant joué un mauvais tour ce samedi, c’est une tempête de sable qui était attendue en lieu et place de la neige. Le personnel étant hautement qualifié et tout autant flexible on remarque que le geste est précis, même si l’efficacité n’est pas forcement au rendez-vous. Je vous assure qu'il balayait, seul ! Il marchait plus vite que moi, c’est vous dire son adresse. Je le soupçonne de s'être un peu perdu, ou peut-être assoupi. Il essayait manifestement de rejoindre son escouade qui ne l'avait pas attendu.
En ce qui concerne le métier de nettoyeur de murs et de barreaux, c’est une spécialité pékinoise que je ne connaissais pas encore. Ce n'est pas un cas isolé, je peux vous certifier que j'en ai vu beaucoup d'autres. C'est réellement une spécialité parmi tant d'autres.
A l’instar de leurs collègues deS bureaux, les agents de nettoyage chinois officient entre 9h00 et 18h00 ce qui pour nous français peut sembler surprenant. Ceci est en parfaite harmonie avec une philosophie qu’ils partagent avec leurs confrères médecins, « mieux vaut prévenir que guérir ». Le ménage est donc fait en continu, tout au long de la journée, que ce soit dans les bureaux, les magasins, les administrations, les restaurants ce qui permet d’être dans un environnement toujours propre, mais parfois glissant et bruyant .
Allez, une petite dernière, prise ce matin avant d'aller travailler. Ils sont une bonne quinzaine pour ramasser les 4 papiers (maximum) qui jonchent le terre-plein central.
Si vous voulez voter pour les nettoyeurs tapez "1".
Je peux vous dire qu'en ce qui concerne la seule activité de nettoyage, une bonne partie des 139000 postes a dû y être affectée. Mais vous verrez par la suite, ils sont pleins de ressources ces chinois.
6 Comments:
Coucou David!!
C'est avec un réel plaisir que nous suivons tes aventures!! Tout semble se passer pour le mieux à Pékin....nous attendons la suite de tes pérégrinations en milieu rural!
nous pensons bien à toi,
bisous.
Céline&Guillaume
Enfin !
Et aussi : enfin !
Et encore : enfin !
Enfin, des nouvelles ! Depuis une semaine je parcours fièvreusement les arcanes de la Toile dans l'espoir de nouvelles fraîches... Heureusement que Lilia nous transmet quelques infos rassurantes au téléphone.
Enfin, une idée plus précise de la vie quotidienne d'un jeune ambassadeur du bon goût français au bout du monde. Le sujet sera tout de même à reprendre dans un prochain message, puisque j'ai cru comprendre à travers certaines formulations allusives que le départ pour Weinan se profile à un horizon rapproché. Une question angoissante me brûle l'esprit : les commerçants alimentaires là-bas sauront-ils fournir jusqu'à 33 cl de lait (de vache qui plus est) par jour pour répondre au besoin minimum vital d'un jeune nez-long en pleine croissance ?
Enfin, la Chine traditionnelle et millénaire s'ouvre à nous, par la présentation de ces métiers, humbles mais d'autant plus honorables qu'ils permettent à la fois d'aficher des chiffres vertigineux et des trottoirs et autres grilles rutilants de propreté entre 9 heures et 18 heures, qui bientôt inspireront certainement nos propres dirigeants révolutionnaires pour combler l'attente d'un labeur gratifiant de toute une belle jeunesse qui soupire après un contenu digne du CPE qu'on lui fait miroiter depuis des semaines, mais auquel elle n'a pas encore l'accès, malgré ses cris et ses démonstrations d'espoir...
Bon voyage, Garçon !
Branche toi dès que tu peux après ton arrivée, et tiens-nous au courant...
Nous t'embrassons et attendons encore de tes nouvelles (tu as un public exigeant, à la hauteur de son héros de héraut).
Tonton Louis
Et moi qui imaginais que tu avait foulé la grande muraille de Chine ! Tanpis ce sera pour une prochaine aventure que nous suivrons avec toi. Néanmoins, je tenais à te dire qu'il n'y a pas qu'en Chine qu'on prend des douches froides - Je te rappellerais qu'il y a à peine un mois j'en prenais une en France, près de Paris dans une ville qui s'appelle les Mureaux. C'est vrai qu'après une bonne douche froide on a les idées bien claires !
Comme ton tonton Louis, nous attendions avec beaucoup d'impatiente de suivre tes pérégrinations. Donc, je compte sur toi pour ne pas nous faire trop attendre pour tes nouvelles aventures 'out of Péfin'.
Bon décollage vers Why not (non c'est pas ça). Je t'embrasse fort
Salut david,
Eh bien moi aussi je suis contente de lire la suite de tes aventures que j'attendais avec impatience.
Tu vas bien et c'est le principal.
Pour ce qui est des photos, en ce qui me concerne, j'adore. N'hésites pas à en mettre autant que tu peux.
Car, rien qu'à les voir, cela m'a donné l'eau à la bouche et je me dis que la cuisine chinoise ne ressemble pas à celle que nous avons en France. Et je me suis dit que j'aurai bien diner en ta compagnie!!!
Vivement la suite.
Gros bisous
Salut David !
Mais c'est les "tribulations d'un Français en Chine" ton blog! Tu ne nous avais pas dit que tu y allais pour travailler? Ce sera bientôt tout un roman! Je suis heureux de voir que tu t'y plais bien, et à l'heure où j'écris tu dois être déjà debout rassemblant tes dernières affaires pour un petit voyage intérieur de 2000 km. D'une certaine façon, tu te rapproches un peu de nous... J'aurais beaucoup de choses à te dire, mais la pudeur me commande le silence... Il y a beaucoup de monde ici!
Il va falloir que j'imprime tes péripéties ou je n'aurai bientôt plus besoin de lunettes tant mes yeux fatiguent devant l'écran lumineux. C'est l'heure tardive, le vin qui brouille mon entendement ou la rigueur "socialiste" qui explique l'absence de la-photo-le-verre-à-la-main?
Tu manges. Bien. Mais que bois-tu?
Mais ne t'inquiète pas, nous boirons pour toi. Demain j'espère pouvoir trinquer avec Ludo à ta santé. Et à ta première journée à Weinan...
A bientôt mon ami,
ma main.
Coucou David
Lilia m'avait bien parlé des nettoyeurs de murs mais je t'avoue que avant de voir une photo je n'arrivais pas à y croire alors moi je vote pour le nettoyeur de murs plutôt que pour le nettoyeur de rue!!!
Sinon j'adore lorsque tu parles de tout ce que tu manges et surtout lorsque je vois tes photos dans les différents restaurants, ça ouvre toujours l'appétit.
Sur ce j'espère que tu seras bien à Weinan aussi bien qu'à Pekin.
BOn courage à toi et gros bisous
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