Trois jours sans pollution à Pékin

L'automne a officiellement démarré il y a quatre jours en France. Ici on a un peu d'avance. Pour une fois que l'on ne peut pas taxer la Chine de copieur, il faut le souligner.

En en effet la Fête de la mi-automne a eu lieu le 19 septembre en Chine. Cela revient à dire que l'automne a commencé le 4 août, soit plus ou moins à mon retour à Pékin. Je peux vous assurer qu'il faisait un 38 degrés bien tassé. Les températures ont commencé à baisser il y a à peine deux semaines. Partant de cette constatation, l'automne a effectivement démarré le 10 septembre. Mi-automne = 19 septembre !!! Bon, on peut en déduire que l'hiver devrait pointer le bout de son nez le 1er octobre.

Il faut se faire une raison, à Pékin il n'y a vraiment que deux saisons. La grande question qui va se poser c'est: Quid de la pollution? Hormis le catastrophique hiver 2012-2013, la plus part des hivers pékinois sont froids, secs et bleus.

Une théorie tant à expliquer que l'humidité croissante de la capitale (détournement des fleuves du sud vers la capitale) augmente la densité de l'air, ce qui a tendance d'une part à retenir plus de pollution, mais surtout (pékin est une cuvette bordée de montagnes, façon Grenoble) à confiner l'air vicié à basse altitude créant un cercle vicieux...

Espérons que les mesures du Gouvernement Central permettront de juguler voir de réduire les émissions de polluants. Nous le saurons très bientôt. Pour le moment, il nous reste à profiter des quelques jours de l'automne, où la température reste clémente (25 degrés à 9:00 du matin), les chaudières municipales (au charbon) n'ont pas encore démarré et l'air s'assèche progressivement. CARPE DIEM.

Nous en sommes donc à trois jours consécutifs de beau temps accompagnés d'une chute de la pollution.

 

Face au soleil on ne s'en rend pas bien compte...

La vue depuis mon bureau est plus agréable. On aperçoit même les montagnes dans le lointain. Celles-là mêmes où je pars faire du vélo au mois d'août.

 

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