davidenchine

Blog d'une famille Française (4 à la maison) installée en Chine depuis 8.5 ans!!! Déjà 7ans à Pékin et maintenant à Shanghai

jeudi, mars 30, 2006

J'ai enfin un prenom!

Les Chinois sont très joueurs!
Avant propos. Je suis certain qu’une bonne partie d’entre vous connaît la série télévisée Kaamelott, pour vous rafraîchir la mémoire voici donc la transcription d’une scène particulièrement intéressante : Perceval relance de quinze PERCEVAL et KARADOC sont assis à une table ; ils boivent un verre. LE TAVERNIER arrive avec une assiette de boulettes de viande.
LE TAVERNIER
Tenez, deux trois boulettes de viande pour faire passer la boisson. C’est cadeau de la maison.
KARADOC
Ah bah merci…
LE TAVERNIER
J’aime bien quand vous êtes là. Les gens se sentent en sécurité et puis la présence de grands Chevaliers, c’est prestigieux !
PERCEVAL et KARADOC, persuadés qu’on ne parle pas d’eux, cherchent alentour à qui ces compliments sont adressés. La taverne s’est vidée.
PERCEVAL et KARADOC sont les derniers clients.
KARADOC
On va vous laisser fermer, patron !
LE TAVERNIER
Pensez, vous me dérangez pas !
PERCEVAL (finissant son verre)
Non mais quand même, on va prendre du souci.
LE TAVERNIER
Vous voulez qu’on se fasse un cul de chouette ?
PERCEVAL ne comprend pas de quoi il s’agit.
KARADOC
Ah oui, tiens ! C’est pas une mauvaise idée…
PERCEVAL
De quoi ?
KARADOC (à Perceval)
Enfin, je sais pas, c’est si vous avez le temps…
PERCEVAL
Mais le temps de quoi ?
KARADOC
Ben on se fait un petit cul de chouette, vite fait et puis on rentre…
PERCEVAL
Un petit cul de chouette mais comment vous voulez dire…?
LE TAVERNIER amène deux dés à jouer et s’assied à leur table.
LE TAVERNIER
Allez, ça nous détendra. (donnant les dés à Karadoc) A vous de faire.
KARADOC
C’est parti. (Jetant les dés) Ah, j’commence pas fort. Un bleu-rouge.
PERCEVAL
Un bleu-rouge ?
LE TAVERNIER
Et ben quoi ?
PERCEVAL
Mais c’est quoi que vous faites là ?
LE TAVERNIER
Ah mais je suis bête vous devez jouer avec les règles à l’Aquitaine, vous !
PERCEVAL réfléchit quelques secondes.
PERCEVAL
De quoi ?
KARADOC et LE TAVERNIER sont à fond dans la partie. PERCEVAL est complètement largué.
LE TAVERNIER (jetant les dés)
Hop ! Cul de chouette !
KARADOC
C’est pas vrai ! C’est plus de la chance, là !
LE TAVERNIER
Celle-là plus les deux de tout à l’heure, je monte à quarante-quatre ! (à Perceval) Qu’est-ce que vous faites, vous relancez de quinze ?
PERCEVAL (perdu)
De quoi ?
KARADOC
C’est pas votre intérêt ! Vous êtes en-dessous de plus de trente, autant tirer les dés à la normale !
LE TAVERNIER
Ah mais l’influencez pas !
KARADOC
S’il-vous plaît ! Vous savez bien qu’avec les règles à l’Aquitaine, on joue pas au score ; il a pas l’habitude.
LE TAVERNIER (à Perceval)
Bon ben allez, jouez.
PERCEVAL lance les dés. Les autres sont surpris par le score, ils retiennent leur souffle et attendent visiblement quelque chose de PERCEVAL.
KARADOC
Et ben ?
PERCEVAL
Et ben quoi ?
LE TAVERNIER
Vous dites pas “cul de chouette” ?
PERCEVAL
“Cul de chouette” ?
LE TAVERNIER
Voilà !
PERCEVAL
Bon ben “cul de chouette”.
Les deux autres le regardent avec étonnement.
KARADOC
Attendez, vous doublez ?
PERCEVAL
De quoi ?
LE TAVERNIER
Je vous préviens avec un en-dessous de trente, la doublette, si elle passe pas vous êtes sorti du jeu…
KARADOC
Allez-y si vous le sentez… C’est risqué.
LE TAVERNIER (tendant les dés à Perceval)
C’est vous le patron.
PERCEVAL tire les dés. À la mine des deux autres, le coup est raté.
KARADOC
Ouais… C’était risqué.
LE TAVERNIER
C’était quand même beau de le tenter.
KARADOC (désolé, à Perceval)
Bon ben voilà. Du coup vous sortez du jeu.
LE TAVERNIER
C’est la règle… C’est dommage !
PERCEVAL
Ouais, c’est dommage, c’était drôlement bien…
PLUS TARD La partie est terminée.
LE TAVERNIER
Et voilà, allez, ce coup-ci on va se rentrer…
KARADOC
C’est bien une petite partie de temps en temps…
PERCEVAL
Si on se faisait une grelottine ?
LE TAVERNIER
Une quoi ?
PERCEVAL
Une grelottine, c’est un jeu du Pays de Galles.
KARADOC
J’connais pas.
PERCEVAL
C’est facile. On peut jouer soit avec des haricots, soit avec des lentilles. Le premier qui annonce la mise, il dit mettons : “lance de seize” ou “lance de trente-deux” ou une quadruplée comme on appelle, c’est une “lance de soixante-quatre”. Parce qu’on annonce toujours de seize en seize, sauf pour les demi-coups. Là, celui qui est à sa gauche, soit il augmente au moins de quatre, soit il passe il dit : “passe-grelot”, soit il parie qu’il va monter de six ou de sept et il peut tenter une grelottine. À ce compte-là, il joue pas, il attend le tour d’après, et si le total des mises des deux autres suffit pas à combler l’écart, il gagne sa grelottine et on recommence le tour avec des mises de dix-sept en dix-sept. Mettons le suivant, il annonce une quadruplée, donc là elle vaut soixante-huit, il peut contrer ou il se lève et il tape sur ses haricots en criant “grelotte, ça picote !” et il tente la relance jusqu’au tour d’après.
Long silence.
LE TAVERNIER
Le problème, c’est que j’ai ni lentilles, ni haricots.
PERCEVAL
Ah merde…
PERCEVAL et KARADOC s'apprêtent à partir.
LE TAVERNIER s’est retiré.
KARADOC
Dites, quand il parlait de notre prestige, tout à l’heure…
PERCEVAL
Et ben ?
KARADOC
À votre avis, il était sérieux ou il se foutait de nous ?
PERCEVAL
D’un autre côté, il y a que des clodos dans son boui-boui. C’est pas compliqué d’avoir du prestige !
KARADOC
Moralité, Moi, je dis pour notre prestige, on devrait passer plus de temps avec les clodos. Fin du prologue ! Vous allez certainement vous demander pourquoi ce prologue.
En résumant la situation, je ne pense pas vous surprendre, ni insulter votre intelligence en affirmant qu’il y a deux sujets principaux,
  1. d’une part les jeux de dés,
  2. d’autre part le prestige.

En ce qui concerne les jeux de dés l’important, c’est de connaître les règles du jeu si l’on veut briller en société, ou tout au moins paraître un peu plus malin que Perceval. Comme je fréquente les chinois et les restaurants éponymes depuis plus d’un mois à présent, j’ai pu remarquer leur goût prononcé pour l’alcool et le jeu. Les deux étant intimement liés.

Je vous rappelle aussi que les soirées commencent à 18h30 ici, je crois que certains boivent pour passer le temps, vu les programmes télévisés ça se défend !
Ayant déjà testé la 白酒 báijiǔ lors d’un dîner que je qualifierais de mémorable ou presque, je ne tiens pas à être pris au dépourvu. Mieux vaut prévenir que guérir. Il me semblait donc important pour parfaire ma culture générale et ne pas faire passer les Laouaïs pour des incultes de m’initier aux pratiques « barbares ».
S’il vous prenait l’idée de venir faire un tour en Chine, cela pourrait aussi vous être utile.
Afin donc de me familiariser avec la pratique de ce jeu, j’ai demandé à un collègue chinois Wang Kong de m’en expliquer le principe. L’exemple valant mieux que la leçon et surtout parce que Wang Kong ne parle que chinois, je suis rentré pieds joints dans une partie. Cette fois-ci c’était purement amical ! En tout nous n’avons bu qu’un verre de bière chacun… boisson light sur laquelle il n’est plus besoin de s’étendre.
Dans le protocole local un verre de bière signifie « amical » ; « très amical » commence à quinze verres de Báijiǔ !
Le jeu se pratique donc avec, pour chacun, un gobelet et trois dés, un verre et une bouteille (qui remplacent les haricots et les lentilles). Comme disait Boby Lapointe dans sa Leçon de Guitare Sommaire, « C'est beaucoup... Ce n'est pas trop.».
Le matériel est donc des plus rudimentaires. Attention toutefois à ne pas inverser le gobelet et le verre.
- Primo les dés ne sont pas très digestes,
- secundo la bière ça tache et la Báijiǔ , le cas échéant, ne sent pas très bon.
Ainsi pour ne pas les confondre on prendra soin de se procurer un verre transparent et un gobelet en plastique coloré. Vous verrez le jeu devient plus intéressant si l’adversaire ne voit pas vos dés !
Une variante à l’Aquitaine peut aussi se jouer à cinq dés. (Le verre et la bouteille ne sont pas vraiment nécessaires à la compréhension des règles mais, en tout état de cause, ça fait couleur locale.)
Chacun secoue donc son gobelet frénétiquement, puis le tape sur la table. Pas la peine de crier « Grelotte ça Picotte », ou « cul de chouette » les chinois ne parlent pas français !
Le premier doit annoncer une séquence et mimant avec les doigts « deux-trois » ceci signifie que l’on pense avoir « deux trois » on ne peut pas faire plus basique.
Le deuxième relance alors de « deux-quatre » ou « deux-six » ou ce qu’il veut ! Il faut seulement augmenter l’annonce.
Si l’on pense que l’adversaire bluffe on découvre son gobelet. S’il a vraiment son annonce : on boit ; sinon il boit.
Je vous avais prévenu, c’est très basique pas de « cul de chouette » ni de calcul mental en base 17, d’où l’intérêt de connaître les règles sinon on passe vraiment pour un benêt ! Jouant contre quelqu’un d’expérimenté et ne parlant pas chinois, la partie a commencé comme ceci : On mélange les dés et Wang Kong sans regarder ses dés annonce « er lio » en accompagnant ses paroles d’un mouvement souple mais efficace de la main : Index Majeur, suivi d’une rotation du poignet et hop : Pouce Auriculaire. Vous visualisez j’espère !
Pas besoin de vous faire un dessin, aller je vous laisse trente secondes pour que vous puissiez faire le geste. (…) deux – 6
Ca c’est du bluff ou je ne m’y connais pas ! A cet instant précis, je ne m’y connais pas, mais alors pas du tout. Et puis 2-6 c’est un minimum pour bluffer. J’ai donc annoncé un petit « San-er » 3-2, en plus j’avais un bleu-rouge alors je ne savais pas trop quoi faire ! On ne peut pas dire que Wang Kong soit très pédagogue.
Pour faciliter la compréhension des règles ce n’est pas terrible. En plus il avait oublié de me préciser que les 1 ne comptaient pas (Ils sont d’ailleurs remplacés par un point rouge, (le quatre aussi est rouge, les autres sont bleus (d’où le bleu-rouge tout à l’heure))) et qu’il faut additionner les 6 dés pour faire son annonce.
Je trouvais aussi l’intérêt du jeu un peu limité ! Après quelques minutes et avoir annoncé fièrement « san-yi » 3-1 en mêlant le geste à la parole, Wong Kong m’a fait comprendre que l’on ne pouvait pas faire d’annonce avec les 1 dans ce jeu. Fiat lux!
En un instant tout devenait clair, je passais du statut de Néophyte à celui d’Initié. En clair et si vous voulez essayer chez vous, en attendant de venir me voir en Chine ; il y a deux séries de 3 dés. Connaissant par la force des choses trois dés sur six (cas de figure où votre adversaire ou vous même êtes assez lucide pour ne pas intervertir le verre et le gobelet), il faut faire une annonce en essayant d’estimer le tirage l’adversaire. Celle-ci ne doit pas non plus être trop précise, afin de dévoiler un minimum d’information.
Vu l’arbre en boule ?
C’est presqu’aussi fort que le dilemme du prisonnier. (Entre Alea Moral, Sélection Adverse, Dilemme du Prisonnier, les cours à la fac ça sert ! La prochaine fois j’essaierai de caser la loi de Gresham, c’est pour ainsi dire de la sélection adverse...)
Le 1 est un Joker qui prend la place de n’importe quel chiffre. La question est donc de savoir si l’adversaire monte de 3 - 4 est-ce-qu’il a 3 dés de 4 ? A-t-il des Jokers en mains ? Pense t-il que l’autre a un 4 ou encore un 1 ? Sinon c’est un jeu de bluff classique. Les annonces commencent à 2-2 ; 2-3 ;2-4 ;2-5 ;2-6 ;3-2 ;3-3 ;3-4 ;…jusque 6-6.

Petit exemple : Noir annonce 2-2 Rouge suit 2-4 en espérant un Joker chez Noir et se garde un 3-2 de coté. Noir annonce 2-5 Ce qui permet à rouge de relancer 3-5. Noir est coincé car il sait qu’il suffit d’un Joker ou un 5 à rouge pour entre bon. Alors il se dit avec mon bleu-rouge j’ai pas de chance, et j’peux même pas passer mon tour avec un « Passe grelot », la mise de l’autre suffit à combler l’écart, fichtre alors ! … Cette soirée là, outre le fait d’avoir appris un nouveau jeu, j’ai presque compris la règle de la grelottine, et j’ai aussi appris à compter jusqu'à 6 ! En chinois ! La soirée a été rentabilisée.

Ca n’a pas manqué deux jours plus tard avec nos partenaires adeptes de la Báijiǔ j’ai pu mettre la leçon en pratique. Quand ils ont vu que je connaissais le truc ils sont passés à autre chose. Ca m’a permis d’économiser mon foie et de profiter du repas.

Donc pour résumer, en Chine il faut s’attendre à jouer aux dés au milieu voire avec des alcolos… c’est un tout petit peu mieux que les clodos quand même. Pour le prestige, cela compte quand même ? En ce qui concerne le deuxième point de mon prologue, Il faut que je vous dise quelque chose : Je connais enfin mon prénom Chinois ! C’est une coutume dans les joint-ventures et les entreprises internationales. Les Chinois ont des prénoms occidentaux et les occidentaux des prénoms Chinois.

Vous me direz, savoir que mon voisin de bureau s’appelle François et ne pas pouvoir discuter avec lui faute de disposer d’une langue commune, ça me fait une belle jambe.

Dans notre entreprise cosmopolite nous n’échappons pas à la règle. Je viens donc d’apprendre mon prénom Chinois ! Installé à Weinan depuis quelques jours, mes collègues ne connaissant pas mon prénom chinois, attribué de façon arbitraire par le bureau central de Pékin, on m’appelait donc amicalement : « Da Wei » 大卫 ce qui se prononce plutôt «Ta Wéi», David, pour faire simple. Qui signifie : Grand Protecteur, eu égard peut-être à mon investissement lors d’une soirée mémorable pour mes collègues et à 90 minutes près pour moi aussi. Il s’agissait en fait de mon prénom non officiel ! Seulement pour les intimes.

En ce qui concerne le vulgum pecus et les téléspectateurs de « Kaamelott » sur M6, voire le tout venant, mon prénom officiel est, je vous le donne en mille : « Ding Wei »丁威, prononcé « Ting Wei ».

La différence me direz-vous ?

Entre Da Wei et Ding Wei mon cœur balance alors pour vous, je n’imagine même pas !

Déjà, Wei ne s’écrit pas du tout de la même façon en chinois (je ne me suis pas amusé à vous écrire la transcription pour rien !)

D’autre part Ding Wei signifie et cela ne s’invente pas : Homme prestigieux ! Comprenne qui peut.

Victor… tu vois ce que je veux dire ! Ils sont vraiment forts au bureau central, j’aurais pu tomber sur « Nuage dans la montagne » ou « Petite libellule » Avec tout cela, les dés, les alcolos et le prestige, j’ai un peu l’impression de plonger dans le Moyen-âge !

La prochaine fois c'est promis je vous parle de la Poste.

5 Comments:

At 7:59 PM, Anonymous Anonyme said...

La synchronisation, c'est un autre art familial !
J'étais absent dix jours. Je reviens. Ding Wei renvoit un nouveau message. Je peux immédiatement reprendre le train de mes occupations habituelles.
Je fais donc suivre ton message au bureau, où je dois exceptionnellement me rendre cet après-midi, et je convoque mes collaborateurs pour une séance de grelotine selon la règle de Weinan. Après ça, je pense qu'ils seront regonflés à bloc et qu'ils repartiront d'un pas joyeux et assuré sur la route ensoleillée quoique poussièreuse qui mène d'ici à là en passant par ailleurs pour ne pas dire autre part...
Je t'embrasse,
Tonton Louis

 
At 9:37 PM, Anonymous Anonyme said...

Cher David « HP »,
Il est vrai que nous avions omis de consulter le Bureau Central de Beijing lorsque Maman et moi avons choisi ton prénom. Mais cette lacune est dorénavant comblée. Ce qui te reste à faire maintenant est de trouver un sigillographe (je te conseillerai bien le Professeur Halambique, mais la Syldavie est loin de tout, même de Weinan, alors celui du quartier fera bien l’affaire, à moins que tu aies déjà une adresse de confiance) et de t’en faire faire un bien lourd, bien à ta main, sobre et de bon goût. Ne mégotes pas sur la qualité, tu t’y retrouves toujours (les Tontons Flingueurs : « Le Beretta c’est cher, mais le prix passe, la qualité, elle, reste ») et en plus le RMB est sous-évalué, alors tu y gagnes.

Pour la gomme, le noir c’est bien, mais le rouge ça se voit plus sur les documents, ça te sinisera (j’éviterai le jaune, qui, là-bas, n’est qu’impérial, alors « HP », c’est encore un peu juste pour t’y risquer).

Maintenant, il serait bon que tu nous décrives autre chose que boire, jouer et manger ou s’affubler de prénoms prestigieux. On pourrait croire que la vie s’arrête à ça dans ce Paradis sur terre.
Parle-nous par exemple de la dure condition d’expat’ de gestion, levé avant l’aube, couché à la nuit, sans même un vélo pour faciliter ses incessants déplacements, qui ne connait pas de repos, à qui on fait croire que l’année du Coq a fait 306 jours, mais que celle du Chien en fera 424, ce qui compensera et ne gênera personne, même pas les Longs-Nez. (c’est obscur à dessein, seuls les Initiés comprendront).

Je t’embrasse fort

Papa

PS : un prochain commentaire sera fait à quatre mains, voire à six, voire encore plus !

 
At 1:08 AM, Anonymous Anonyme said...

Cher neveu,
Bon ben moi j'ai pas compris grand chose. Déjà, je ne suis pas une iosub et en plus je ne regarde pas la télé - encore moins M6 - ça me donne un grand handicap!
Je suis tout à fait d'accord avec ton Papa, Boire et Jouer c'est bien, mais si on ne fait que ça en Chine j'y vais tout de suite ....
Si j'ai bien compris le prochain chapitre sera sur la Poste .... est-ce une blague ça fonctionnerais mieux qu'en France ????
J'attends toujours des photos de ton appart!
gros bisous cher HP et ....

 
At 10:56 PM, Anonymous Anonyme said...

Entre « Da Wei » 大卫 "Grand Protecteur" et « Ding Wei »丁威,"Homme Prestigieux", la différence est ténue, mais je pensais que 大 voulait dire "Homme" (et que 大大 signifiait "la multitude", mais je n'ai pas dû suffisamment bien écouter les leçons de vocabulaire chinois sur Arte (la Chaîne de la Connaissance - concept incompréhensible pour un chinois moyen).

Au moins, tu as échappé au "Grand Précieux", ce qui, après le Professeur Halambique, nous ramène encore sur les traces du reporter du Petit Vingtième, qui, si les blogs avaient existé, aurait lui aussi utilisé ce médium (ça, c'est dans un autre album) au lieu d'avoir recours à la ligne claire.

Enfin, la référence sigillographique tient toujours. Ca te sinisera et tu gagneras en prestige.

 
At 7:26 PM, Anonymous Anonyme said...

Donc, si je comprends bien , dans « Ding Wei »(丁威) , il y a Ding (丁) et Wei (威) . Ding (丁) veut dire Homme et Wei (威) veut dire Prestigieux.
Il ne faut pas confondre Ding (丁 / Homme) avec Ren (人), qui lui, veut dire Homme ni Wei (威 /Prestigieux) avec Wei (卫) qui lui, signifie Protecteur ni se hasarder à une rature qui transformerait illico un 人 (Ren / Homme) en 大 ( Da / Grand).

Le chinois est formidable, car à l’issue de cette leçon simplissime, on peut dire, sans risque de se tromper Da Ren Wei Wei(大人卫威) à quelqu’un de prestigieux à qui on demande protection . Mais, alors, que signifie Da Doo Ron Ron ?

 

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